2150 Au-delà du village enchanté par Alfred Elton van Vogt et Renato Pestriniero 1987.
Edition J'ai lu -27, Rue Cassette, 75006 Paris.
Collection Science - Fiction.
L’aérocar de 8 h 14 était en retard, comme d’habitude. À l’arrêt, Olivia était plongée dans son… habituelle… indécision : rester là et guetter l’aérocar ou aller s’asseoir sur un banc avec son livre.
À vrai dire, elle trouvait idiot de rester debout, en se dandinant d’un pied sur l’autre, dans l’espoir que le car serait à l’heure. En réalité, en dépit de ses efforts extra-sensoriels comme de ceux des autres employés qui attendaient avec elle, le véhicule avait rarement modifié d’une fraction de seconde son retard accoutumé.
Il y avait une exception. Chaque fois que, dans le passé, une fois qu’elle avait laborieusement extrait son livre de son sac et l’avait ouvert pour commencer à lire, l’aérocar était apparu aussitôt au coin d’Elm Street.
Le souvenir de ces exceptions la retenait de faire l’effort fébrile de remettre le livre en place ; elle resta debout avec ses compagnons d’attente.
Autour d’elle, c’étaient les visages familiers, habituels. Elle essayait, comme toujours, d’éviter leurs regards ; elle s’appliquait à les ignorer pour ne pas avoir à écouter leurs opinions assommantes, en particulier sur le temps qu’il faisait. En évitant ainsi tout contact, elle avait souvent pu préserver pour elle-même les vingt-trois minutes de vol, pendant lesquelles elle restait plongée dans sa lecture.
Elle était toujours là, ruminant inlassablement ces pensées, faisant passer son poids d’un pied sur l’autre, quand l’aérocar, au coin d’Elm Street, encore hors de vue, annonça son arrivée prochaine de son coup de sifflet caractéristique. Naturellement, l’apparition de l’engin fut encore retardée ; retardée par ce qui se passait dans Elm Street : ces gens- là , qui y montaient. Mais, finalement, le capot hachuré de jaune et noir ahana vers le terre-plein du Northern Railway System, où Olivia attendait.
L’aérocar s’arrêta avec une sorte d’énorme soupir de lamentation et, comme s’il reposait sur un coussin d’air, s’abaissa au niveau de l’arrêt. Les deux portes des deux extrémités coulissèrent, en même temps que les marches du véhicule sortirent dans un glissement pour former une passerelle entre la station et le plancher du véhicule.
Leur arrêt n’était que le troisième après le terminus, et un certain nombre de sièges étaient encore libres. Olivia monta rapidement à bord et marcha vers la place qu’elle considérait comme la sienne, réservée.
Il lui fallut un long moment pour prendre conscience de la réalité. À cet instant, brutalement, elle ralentit et s’arrêta. Chancelante, elle vit que son précieux siège était occupé. Un homme était assis à « sa » place : elle ne le reconnaissait pas, il ne faisait pas partie du groupe d’employés qu’elle avait coutume de voir. Et, en quelques secondes, il lui devint évident qu’elle ne l’avait jamais vu.
Elle se conduisit sottement. Elle se laissa aller à se montrer décontenancée. Elle s’immobilisa et resta simplement debout, perdant ainsi sa chance de s’emparer de l’unique place libre à l’arrière. Une femme âgée la bouscula et y jeta son gros corps massif.,,, Suite dans le livre.
Traduit de l'américain par France - Marie Watkins. Titre original The people of the wide sands.
Copyright A.E.Van Vogt 1986
Copyright Edition J'ai lu.1987, Pour la traduction Française.
Imprimé en France par Brodard et Taupin (Sarthe) usine de la Flèche 9 février 1987
N°1454 5 - dépôt légal février 1987 ISBN 2 277 22150 3
Code bar 9 782 277 221 500
Couverture illustration James Gurney
ETAT
Bon
Couverture carton souple et brillant - dos bon - tranche et intérieur jauni avec le temps.
Age 2023-1987 = 36 ans.
313 Pages a lire - 6 pages info.- 19 chapitres numérotés - non titré.
A échanger avec 1 euro plus prix emballage et envois BPOST à domicile, point relais, selon les tarifs postaux, aux poids et en cours, ou prise sur place.
Belgique-Seraing-province de Liège
contact: bazarpuces@gmail.com
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