Première partie: BURG JARGAL par VICTOR HUGO
RESUME
Pierrot, qui bientôt sera Bug-Jargal, un Noir, esclave d'un riche colon de Saint-Domingue, ose porter ses regards sur Marie, la fille de son maître, qui révèle le fait à son fiancé, Léopold d'Auverney. Pierrot se cache, mais veille sur Marie et la sauve alors qu'elle allait devenir la proie d'un crocodile.
D'Auverney se fait par suite le protecteur de Pierrot. Sur ces entrefaites, éclate la grande révolte des Noirs de Saint-Domingue (car ceci se passait en 1791). La vie et les plantations du père de Marie ne sont point épargnées, et Marie elle-même est enlevée au milieu du désordre et emportée au loin dans les bras d'un esclave. D'Auverney se met à la poursuite du ravisseur, mais il est pris par les rebelles, et il allait mourir lorsqu'il est sauvé par l'intervention de Pierrot, qui s'appelle maintenant Bug-Jargal, devenu chef de la conspiration des Noirs, et devant qui tous s'inclinent. L'ancien esclave, qui se souvient, ne borne point là sa reconnaissance ; il veut la pousser jusqu'à l'abnégation la plus sublime et, après avoir délivré d'Auverney, il le conduit vers Marie, car c'est lui qui, pendant l'incendie, au milieu de la révolte, l'avait emportée dans ses bras et déposée en lieu sûr pour la conserver à son amant. Mais, pour délivrer son ami, Pierrot avait dû obtenir la permission de quitter le fort Galifet, où il était détenu prisonnier, et laisser à titre d'otages dix de ses compagnons. D'un autre côté, le farouche et ridicule Biassou, sang-mêlé, qui commandait une partie des Noirs révoltés, avait informé les colons que d'Auverney serait mis à mort au coucher du soleil : au moment de l'exécution, un drapeau noir flotterait sur le plus élevé des pics de la montagne ; en représailles, les Blancs devaient mettre à mort les dix Noirs de Bug-Jargal, si celui-ci ne délivrait pas d'Auverney ou ne revenait se remettre entre leurs mains. D'Auverney échappe, à l'insu de Biassou qui le croit mort et fait arborer le fatal drapeau.
Bug-Jargal, à la vue du funeste signal, interrompt une douce causerie avec son ami, et va se faire fusiller par les Blancs1.
Deuxième partie: LE DERNIER JOUR DUN CONDAMNE par VICTOR HUGO
RESUME
À la prison de Bicêtre, un condamné à mort note heure par heure les événements d'une journée dont il apprend qu'elle sera la dernière. Il rappelle les circonstances de la sentence, puis de son emprisonnement et la raison qui le fait écrire, jusqu'au moment où il lui sera physiquement impossible de continuer. Décrivant sa cellule, détaillant la progression de la journée, évoquant d'horribles souvenirs comme le ferrement des forçats, la complainte argotique d'une jeune fille, des rêves, il en arrive au transfert à la Conciergerie.... Hugo ne donne pas son nom, ne dit presque rien sur son passé, ni pourquoi cet homme est emprisonné. Peu importe ! Ce texte est un plaidoyer contre la peine de mort, contre toutes les peines de mort, il n'a pour objet que cette mort qui apparaît dans toute son horreur inouïe et impensable, dans son inhumanité intrinsèque. Ce condamné «anonyme», n'est personne, et donc tout le monde, et nous vivons sa peur et son Enfer.
Préface par Roger Borderie
🅒 Edition Gallimard 1970 Pour la préface, les notes et notices.
Editions Gallimard 1977
Occasion : Nombre de pages: 437, nombre de chapitre 10, format 18X11 cm.
Couverture carton souple brillant. Tranche et intérieur légèrement jaunis. Age 2023-1977=46 ans.
Achevé d'imprimé sur les presses de l'imprimerie Bussière à Saint - Amant (cher) le 20 janvier 1977
N° Imprimerie absent - N° Editeur 21509.
Dépôt légal 1er trimestre 1977.
Imprimé en France (1675)
ISBN absent
ISSN absent Code bar absent
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Contact : bazarpuces@gmail.com
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